Le dernier stade de la soif de Frederick Exley
Avec mordant et poigne, Exley décrit les profonds échecs de sa vie
professionnelle, sociale et sexuelle. Ses tentatives pour trouver sa
place dans un monde inflexible le mènent aux quatre coins du pays, mais
surtout à l’hôpital psychiatrique d’Avalon Valley.
Au gré des bars, des boulots et des rencontres improbables,
l’obsession d’exley pour la gloire, les New York Giants et leur joueur
star, Frank Gifford, grandit.
Dans ses mémoires fictifs, en plongeant la tête la première
dans ce «long malaise» qu’est sa vie, frederick exley transforme la
dérive alcoolisée d’un marginal en une épopée renversante.
Chargé en grande partie de ce qu’il appelle «les fardeaux
du chagrin» et de catastrophes ordinaires, ce premier roman est un
époustouflant voyage littéraire. C’est drôle. C’est touchant. C’est à la
fois Nabokov et Bukowski et Richard Yates et Thomas Bernhard.
"Le dernier stade de la soif" de Frederick Exley, ed. Monsieur Toussaint Louverture, 13€.
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